La cynothérapie n’est pas si connue en France qu’aux États Unis, mais il y a encore des progrès à faire. En effet, c’est d’abord dans les structures hospitalières et les maisons de retraite que les patients et résidents retrouvent le sourire. Découvrez le rôle du chien et le sérieux du thérapeute lors des interventions chez des personnes malades, enfants, adultes et personnes âgées.
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Les missions du thérapeute et du chien de thérapie ?
Dans le cadre de la cynothérapie, le thérapeute travaille en équipe avec le chien médiateur. Entre l’intervenant et le malade, l’animal est un lien indispensable dans cette relation triangulaire de par ces trois acteurs. Le chien de thérapie est sélectionné en fonction de son caractère et notamment son calme.
Son éducation et sa socialisation doivent être sérieuses pendant ses deux premières années. Le chien de thérapie intervient dans le soin à la personne. Un certain nombre de séances est déterminé, mais le chien de thérapie n’est pas placé au domicile du malade de manière permanente.
La thérapie canine : un encadrement et éthique irréprochables
Faire appel à un chien pour la thérapie demande un respect de l’animal et du code de déontologie. Au cours de ses missions, il ne doit pas subir des agressions physiques et traumatismes émotionnels. Tout au long de ses interventions, le thérapeute s’assure de son bien-être. Il est parfois difficile d’écarter les situations trop anxiogènes chez les malades souffrant de graves troubles mentaux et imprévisibles. Aussi, un encadrement est indispensable pour la protection des intervenants et des chiens médiateurs.
Les thérapeutes se veulent sérieusement formés et les animaux sont choisis par des éthologues afin d’être capables d’intervenir chez les patients. Bien sûr, les chiens doivent être correctement éduqués alors vous pouvez faire appel à un éducateur canin à Reims afin d’obtenir des bons résultats chez le chien dédié à la thérapie.
Quels sont les effets positifs de la cynothérapie chez les patients et personnes en situation de handicap ?
La thérapie canine s’adresse aussi bien aux enfants qu’aux adultes et personnes âgées atteints de maladies physiques et mentales. Cela peut concerner les autistes, les schizophrènes et les aînés souffrant de la maladie d’’Alzheimer. En ce qui concerne les jeunes et les autres individus, la communication se trouve grandement améliorée.
La personne accompagnée de son chien se sent moins seule et a moins de chance de se replier sur elle-même. La thérapie canine a aussi fait ses preuves au niveau cognitif et au niveau affectif. Il en est de même pour le handicap moteur. Dans tous les cas, le patient perçoit mieux son environnement en présence de son animal. Parmi les points positifs, figurent la stimulation de la mémoire et le degré plus ou moins important de l’attachement.
Grâce à la cynothérapie, tous les sens sont mis en éveil car le chien a sa propre odeur, bouge et aboie. En se sentant responsable de son animal, le patient est à nouveau revalorisé. Enfin, la thérapie canine réduit le stress, l’anxiété et améliorerait les états dépressifs.